Devenir une conseillère de confiance : Nafisa Tejani, JEA.C

  • 13 mars 2020
  • Lynne Yryku

Devenir une conseillère de confiance : Nafisa Tejani, JEA.C

Pour être un bon juriste d’entreprise, il faut des connaissances en commerce et en finances. Les avocats sont formés pour être les gardiens de l’intégrité des entreprises, mais plusieurs ont compris que pour réussir et prospérer, il faut aller plus loin et se forger une réputation de conseiller de confiance.

Le Programme de leadership en entreprise pour les juristes d’entreprise (PLEJE) vous attend. Offert par la Rotman School of Management en collaboration avec l’ACCJE, c’est le seul programme du genre au Canada. En combinant leur expérience de juriste à une vision d’affaires stratégique, ses diplômés bénéficient d’un solide avantage concurrentiel. Vous hésitez? Voici les témoignages de cinq diplômés récents.

En savoir plus et s’inscrire : www.ccca-accje.org.

Nafisa Tejani, JEA.C

Nafisa Tejani a été avocat en litige commercial à Toronto et à Vancouver avant s’orienter vers le secteur public. « Mon premier rôle a été un défi : démontrer la pertinence de renforcer les capacités juridiques à l’interne. » S’intégrant alors à diverses équipes pour leur apporter des services juridiques, elle s’est rapidement retrouvée à piloter un certain nombre de projets. L’organisation l’a alors promue au poste nouvellement créé de directrice des affaires juridiques.

C’est ce qui l’a incitée à s’inscrire au PLEJE : « J’étais en train de constituer une équipe quand j’ai réalisé l’importance de gérer les relations et l’environnement. J’ai rejoint le programme pour mieux comprendre ces dynamiques, mais j’en suis ressortie ravie de tous les autres aspects pratiques étudiés. »

Au milieu du programme, elle a dû quitter l’Ontario pour l’Alberta, où elle a rejoint le cabinet MNP en tant que juriste d’entreprise. « Les aspects pratiques du programme m’ont permis de découvrir des domaines du droit que je n’avais pas pratiqués et de comprendre les attentes des juristes d’entreprise, ce qui m’a permis d’effectuer une transition en douceur vers mon nouveau rôle. »

Les principaux enseignements tirés par Nafisa : rester flexible, toujours apprendre pour satisfaire les exigences d’un environnement d’affaires en constante évolution, et s’efforcer de comprendre les moteurs et les priorités stratégiques de l’entreprise et contribuer aux résultats tout en atténuant le risque juridique.

« Mon expérience m’a appris que les juristes d’entreprise doivent parfois porter le chapeau de gens d’affaires pour donner des conseils judicieux, ajoute-t-elle. J’ai constaté dans mon réseau professionnel que ceux qui sont capables d’agir comme des partenaires d’affaires sont les plus performants et ont un meilleur accès aux postes de direction. »

« Les milieux de travail sont dynamiques et peuvent quelquefois présenter des difficultés, explique-t-elle. Appuyée par les conseils des mentors et collègues, je les vois comme des opportunités de faire preuve de leadership et de développer ma carrière. »

Lynne Yryku est rédactrice en chef de l'Édition interne de l'ACCJE.