Pour être un bon juriste d’entreprise, il faut des connaissances en commerce et en finances. Les avocats sont formés pour être les gardiens de l’intégrité des entreprises, mais plusieurs ont compris que pour réussir et prospérer, il faut aller plus loin et se forger une réputation de conseiller de confiance.
Le Programme de leadership en entreprise pour les juristes d’entreprise (PLEJE) vous attend. Offert par la Rotman School of Management en collaboration avec l’ACCJE, c’est le seul programme du genre au Canada. En combinant leur expérience de juriste à une vision d’affaires stratégique, ses diplômés bénéficient d’un solide avantage concurrentiel. Vous hésitez? Voici les témoignages de cinq diplômés récents.
En savoir plus et s’inscrire : www.ccca-accje.org.
Caroline Boutin, JEA.C
Caroline Boutin a une grande expérience du droit et de la gestion. Ex-associée d’un cabinet de Montréal, elle a fait le saut en entreprise il y a dix ans pour finalement devenir directrice des Affaires juridiques, prêts spécialisés et investissements chez Investissement Québec.
Le PLEJE l’a attirée « avant tout parce que j’ai toujours soif d’apprendre et d’approfondir mes compétences. J’aimais l’idée de me faire enseigner la gestion par des non-juristes pour m’aider à mieux comprendre le point de vue de mes collègues non-juristes. »
Résultat? « J’ai adoré. C’était la combinaison parfaite de formation juridique et de gestion, toujours sous l’angle de la gestion des risques. Le volet juridique procure des outils fantastiques qui peuvent aider n’importe quel juriste à progresser dans sa carrière en entreprise. Le volet gestion est une formation approfondie de type MBA qui étudie des cas réels et actuels. »
Son apprentissage le plus important? La préparation! « Tout va tellement vite de nos jours au travail que la tentation d’improviser est forte. La formation nous a donné plusieurs outils pour nous préparer aux tâches de gestion et devenir plus efficaces et performants. »
Une autre leçon importante a porté sur l’influence exercée au travail, un milieu très différent du tribunal ou d’une négociation commerciale. « C’est plus subtil et cela se fait dans un contexte moins structuré. C’est important d’améliorer cette compétence et d’élargir son rayon d’action. »
« Notre rôle est de sensibiliser aux enjeux et de proposer des solutions, poursuit-elle. Il faut toujours tenir compte des impératifs commerciaux qui entrent en jeu dans nos décisions et élaborer des solutions qui favorisent ces impératifs en respectant la loi. »
Le succès passe aussi par le réseautage : « Trop de juristes d’entreprise font l’erreur de ne pas réseauter, n’ayant pas de services juridiques à vendre. Pourtant, cela permet d’échanger sur les meilleures pratiques, de trouver de l’inspiration, de partager des idées et de s’entraider. »
Comme lui a dit un mentor au début de sa carrière : « Tout est une question de perspective. Les choses changent lorsqu’on les aborde autrement. » Le programme et les gens du PLEJE l’ont aidée à élargir ses horizons et à progresser.
Steven Dickson, JEA.C
Le défi et le changement, Steven Dickson connaît. Depuis 15 ans dans le secteur municipal, il a évolué au sein de trois des plus grandes municipalités du Canada (Hamilton, Mississauga et Peel). Présentement conseiller juridique principal pour la municipalité régionale de Peel, il vient d’être détaché à un nouveau poste de directeur du Bureau de développement immobilier, qui supervise l’ensemble du processus de développement immobilier dans la région.
« J’ai toujours aussi soif de progresser et d’enrichir mes connaissances comme juriste d’entreprise, explique-t-il. C’est cette passion qui m’a poussé à décrocher des diplômes de troisième cycle, à faire du bénévolat pour des associations professionnelles comme l’ACCJE et à assumer des fonctions supérieures pour bâtir ma carrière. » C’est aussi ce qui l’a amené à s’inscrire au PLEJE.
Selon Steven, en plus de favoriser le réseautage, le PLEJE procure les connaissances financières, les outils de communication percutants et les principes directeurs qui ouvrent l’accès à des postes de direction – bref, tout ce qu’il veut assimiler pour renforcer sa vision stratégique.
« Les tenants et aboutissants de la vie de juriste d’entreprise évoluent, dit-il. Être expert en droit est désormais un point de départ. Les attentes des clients sont de plus en plus élevées et il faut leur offrir davantage. La connaissance des activités de l’organisation permet de dépasser le rôle purement juridique et de contribuer à la direction, à la gestion et au développement. »
Pour Steven, l’avenir réside dans le développement des connaissances, la recherche de nouveaux processus et le gain d’efficacité et d’efficience. Bref, il ne cessera jamais de s’instruire ou de chercher à s’améliorer.
« Les dirigeants et les organisations réussissent en misant sur leurs forces et en saisissant les occasions, explique-t-il. Au poste de leader que j’occupe, il y a beaucoup d’opportunités à saisir. Je m’efforce donc chaque jour d’élargir mes connaissances pour devenir un meilleur leader et un conseiller de confiance. Le PLEJE a clairement été une valeur ajoutée pour ma progression de carrière. »
Lynne Yryku est rédactrice en chef de l'Édition interne de l'ACCJE.